# 84 – OUVEA – 9 octobre 2007 - Le paradis bleu
Réveil à 5 heures du matin et direction l’aérogare de Magenta où nous devons prendre l’avion pour l’île d’Ouvéa. Notre arrivée de bon matin dans le gîte tenu par l’une des tribus de l’île nous laisse d’abord un peu désemparés.
Réveil à 5 heures du matin et direction l’aérogare de Magenta où nous devons prendre l’avion pour l’île d’Ouvéa. Notre arrivée de bon matin dans le gîte tenu par l’une des tribus de l’île nous laisse d’abord un peu désemparés.
Certes notre case se trouve à quelques pas d’une plage de sable blanc longue de 25 km et d’un lagon turquoise aux reflets merveilleux, mais comment en bouger si l’on ne veut pas lézarder au soleil durant deux jours ?
En effet, la balade en bateau semble compromise faute de participants et aucune voiture de location n’est disponible à l’épicerie du coin (mais non, nous ne nous sommes pas trompés de commerce…).
En quelques minutes, il nous trouve deux autres participants à la virée en mer pour le jour même et nous met en contact avec une agence de location de voiture pour le lendemain. Merveille, ce séjour sur cette île présentée comme la plus proche du paradis s’annonce donc sous les meilleurs auspices.
A bord de notre bateau à moteur, nous partons donc pour les Pléiades du sud, sur un îlot propriété de la tribu chez qui nous logeons (car ce sont les tribus qui possèdent les terres). Ce qui surprend le plus à Ouvéa, c’est l’immensité de son lagon et de ses eaux bleues.
Mais aussi l’immensité de sa plage de sable blanc et fin. Et encore l’absence flagrante d’hôtels et de touristes. Un vrai coin de paradis. De notre embarcation, nous ne pouvons nous empêcher de contempler cette vision de rêve.
Les poissons se cachent dans les coraux. Nous partons à la chasse aux coquillages multicolores. Et nous passons aussi au bar car tout est prévu dans la glacière magique qui nous accompagne. Quoi de mieux qu’une petite bière locale (Number one) avant de manger de délicieux poissons grillés au feu de bois et accompagnés de salade de papaye verte et de riz ?
Un peu comme des Robinsons, nous déjeunons sur un rondin de bois et avec les doigts (fourchette oubliée n’est jamais un grand problème), le regard perdu dans les eaux limpides. Après une sieste bien méritée (moins on en fait, plus on est fatigué) nous repartons en direction d’Ouvéa.
Nous en profitons pour explorer à pieds les environs et rencontrons finalement peu de monde sur notre chemin, sauf à la tombée du jour où une nuée d’enfants s’affaire à jouer dans la mer pour les filles, et au foot pour les garçons.
N’écoutant que son courage, Serge se lance même dans la tenue des buts et parvient à arrêter quelques jolies passes.
Malgré le confort sommaire de notre case composée d’un lit et de rien d’autre, nous parvenons à dormir près de 10 heures d’affilée. Le bercement de la mer ? L’absence de moustiques ? Quoi qu’il en soit c’est frais et dispos que nous prenons place dans notre Logan de location. Objectif : faire le tour de l’île avant de reprendre notre vol de retour l'après-midi même.
Malgré le confort sommaire de notre case composée d’un lit et de rien d’autre, nous parvenons à dormir près de 10 heures d’affilée. Le bercement de la mer ? L’absence de moustiques ? Quoi qu’il en soit c’est frais et dispos que nous prenons place dans notre Logan de location. Objectif : faire le tour de l’île avant de reprendre notre vol de retour l'après-midi même.
Même si nous traversons de très belles cocoteraies, la beauté de l’île réside avant tout dans le mariage parfait de l’eau, du ciel et du sable blanc.
Notre regard se trouve toujours attiré par les reflets tantôt bleus, tantôt verts, des eaux translucides qui découvrent, à la faveur des marées, des bancs de sable immaculés où ne viennent se perdre que quelques pêcheurs à l’épervier et de rares touristes.
Le calme, l’immensité, les couleurs… En effet, le paradis n’est pas loin.
Il est vrai que nous croisons peu de monde sur notre route, tant les villages semblent toujours désertés. Cependant nous parvenons à discuter avec un octogénaire qui s’est invité à notre table et nous parle un peu de sa vie, et de l’évolution de son île.
Nous sentons tout l’amour qu’il porte à ce lieu où il a choisi de revenir malgré quelque voyage en Australie ou sur la Grande Terre. Reste son incompréhension de la jeunesse actuelle, selon lui moins travailleuse que de son temps et trop adepte des boissons alcoolisées. Un constat que beaucoup « d’anciens » font finalement dans beaucoup de pays aujourd’hui.
A l’image de ces fameuses dissertations de nos cours de Français, nous ouvrirons le débat en concluant ce post en ces termes : "Eternelle vieillesse ou éphémère jeunesse ?".
Céline et Kim
1 commentaire:
Qui ne rêverait pas de s'installer sur ce petit bout de Paradis ???!!!! c'est d'une beauté absolue .... franchement, si je pouvais .. j'y serais ;-)
PS/ certaines couleurs - d'un bleu intense, me rapellent quelque peu le reflet que nous avons de temps en temps dans nos belles tours de la Défense !
Bonne continuation
Thibaut
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