dimanche 14 octobre 2007

# 87 - WAIKIKI (ILE D’O’AHU) - Le voyage le plus long




# 87 – WAIKIKI (ILE D’O’AHU) – 14 octobre 2007 - Le voyage le plus long

Quel voyage épique pour parvenir à Hawaï, sans nul doute le plus long de notre tour du monde (quoi que l’avenir nous réserve peut-être encore quelques surprises), et ce à plus d’un titre. Entre problèmes techniques, grève surprise, attente interminable dans des aéroports et une journée de 45 heures, tout devait concorder pour nous mijoter un voyage inoubliable…

Par quoi commencer ? Ah, le problème du train d’atterrissage de l’avion faisant la liaison Osaka-Nouméa. Dès la fin du mois de septembre nous sommes informés de ce problème clouant l’avion d’Air Calin (quel joli nom) au Japon, a priori pour une bonne semaine.




Tout doit donc être résolu pour notre départ pour Hawaii via Osaka, mais finalement cela n’est pas le cas et nous nous retrouvons au dernier moment re-routés sur le vol partant le lendemain de notre départ théorique. Un jour de plus à Nouméa donc, ce qui nous permet aussi de profiter un peu plus longtemps de nos proches.


Mais la veille de notre décollage prévu à 1h30 du matin, patatras, nous apprenons qu’une grève générale (en réponse à la visite d’un officiel du gouvernement français) doit se déclencher à… 0h00 ! Les transports aériens seront-ils concernés ? Aurons-nous le temps d’enregistrer ? Et de décoller ???


Vu l’optimisme sur place nous ne nous faisons pas trop de soucis et nous enregistrons normalement.



Mais à l’heure d’embarquer dans l’avion un message nous informe que la grève ne nous permet pas de partir… Les esprits commencent à s’échauffer un peu dans l’aérogare, surtout que certains passagers ont déjà passé 4 jours imprévus à Tokyo pour venir à Nouméa, et ce à cause du problème technique de leur vol en provenance d’Osaka…

Nous patientons donc dans l’attente des messages d’information qui mettent un peu de temps à nous parvenir. Certains discutent, d’autres dorment. Nous ne sommes pas très optimistes quant à notre départ et, à part les touristes japonais, tout le monde s’inquiète pour sa correspondance.


Contre toute attente, vers 4h du matin, nous apprenons que les gendarmes ont délogé les quelques grévistes, que le plein de l’avion a pu être fait, que nos bagages sont à bord et que nous pourrons partir vers 5h30.


Inutile de dire que c’est le soulagement général dans l’aérogare.

Contrairement aux voyageurs à destination de Paris, dont l’avion a d’ailleurs attendu ses passagers avant de décoller, notre correspondance à Osaka est très longue. Après avoir quitté Serge qui poursuit sa route vers la métropole, nous prenons notre mal en patience durant une bonne dizaine d’heures avant de décoller pour Honolulu. Heureusement que ce vol là n’a pas de retard ! Magie du changement de date.

En partant le 12 octobre de Nouméa, en attendant presque 15 heures dans deux aéroports d’Asie-Pacifique et en effectuant deux vols de 8 heures chacun, nous arrivons à Waikiki le… 12 octobre au matin. Une journée de 45 heures cela a tout de même de quoi étonner !


Cela ne nous empêche cependant pas d’avoir perdu une journée sur notre calendrier prévisionnel… Et vu notre état de fatigue après un tel voyage, nous ne voyons finalement que peu de choses de cette ville réputée pour sa plage.

Ne bénéficiant que d’une journée sur place avant de partir pour d’autres îles, nous nous promenons tout de même dans cette cité très bétonnée il est vrai, mais plutôt jolie. La plage de Waikiki – Waikiki est donc le nom de la plage de la ville de Honolulu de l’île d’Oha'u dans l’archipel des îles Hawaii : ouf ! il fallait le savoir – nous déçoit un peu par sa taille et surtout par son affluence qui rappelle celle de la Côte d’Azur en été. Qu’est-ce que cela doit être durant la saison touristique !

Compte tenu des migrations successives destinées à exploiter la canne à sucre, la population hawaïenne est aujourd’hui essentiellement blanche et asiatique. La population maori qui a peuplé originellement les îles hawaïennes, après avoir quitté la Polynésie (Tahiti et Iles Marquises) sur des pirogues, est désormais peu importante. D’où sans nul doute l’omniprésence des références à Tahiti qui a mieux su préserver sa culture traditionnelle qu’Hawaii.




Musiques, chants, danses, tatouages tribaux, costumes traditionnels, tout est un rappel de Tahiti. Il est vrai que le retour à la culture traditionnelle et à l’histoire d’Hawaii ne datent que des années 1970 et que les premiers diplômes supérieurs de langue locale n’ont été délivrés qu’au début des années 2000.

C’est à 5h45 du matin que la navette pilotée par un chauffeur vietnamien, bien déçu de ne pouvoir parler dans sa langue natale avec Kim, nous conduit de nouveau à l’aéroport. Décidément, c’est qu’on y passerait notre vie ! Direction Big Island et la magie de ses paysages, mais chut, cela, nous vous le raconterons dans un tout prochain post…


Céline et Kim


1 commentaire:

Anonyme a dit…

ce n'est pas un commentaire, mais une bouteille a la mer car je n'arrive pas à me connecter sur orange et ma messagerie et je n'ai donc pas de nouvelles de vous depusi longtemps! ici à Tanananarive, tout va bien..soleil, beau temps, lémuriens et paysages surper.. Déjà 2 semaines écoulées sur 3 malheureusement.. Je crois que vous ne recevez pas les SMS alors je vous envoie juste ce msg pour vous rassurer sur notre existence et on reprend contact a Paris au retour. Puisque le blog a repris, j'en conclus que vous allez bien aussi. Gros bisous à tous les deux!!