# 95 – LAC ATITLAN (Panajachel) – 19 novembre 2007 – Buena fiesta
Nous arrivons à Panajachel (« Pana » pour les intimes) alors qu’un festival doit justement s’y tenir. Contrairement à la fête des 50 ans de l’indépendance que nous avions loupée en Malaisie à quelques jours près, nous allons donc pouvoir assister au festival de Panajachel. Cela sert de préparer son voyage en fonction des évènements prévus dans le pays : promis, nous y penserons lors de nos prochains voyages !
Poésie, musique, théâtre, courts-métrages, la programmation est plutôt éclectique. Il faut bien avouer que l’organisation pêche un peu et que le programme distribué dans la rue est à vocation purement indicative. Nous attendrons ainsi des prestations que nous ne verrons jamais. Décalées ? Annulées ??? Enfin, cela permet de découvrir autre chose.
Comme ce groupe de musique expérimentale un peu « lounge » qui gagnerait sans doute à jouer un peu moins pour lui et un peu plus pour le public. Lassé de ne pouvoir intervenir entre des morceaux sans fin, celui-ci se désintéresse progressivement de la scène et nous faisons de même.
Dommage.
Nous rencontrons un groupe de jeunes, de nationalités différentes, travaillant pour des ONG (oui, il y a beaucoup d’ONG visiblement au Guatemala) ayant vocation à défendre les Droits de l’Homme. Il semble qu’il y ait encore beaucoup de choses à faire en la matière, notamment en ce qui concerne la population Maya – pourtant majoritaire – longtemps persécutée et exploitée. Ils nous expliquent également que les armes sont très répandues dans le pays.
Les attaques armées ne sont donc pas rares, notamment sur les routes, même les plus fréquentées ou proches de la capitale. Ainsi, seulement quelques jours plus tôt, plusieurs voitures ont été rançonnées non loin de là. Il semblerait qu’au « classement des pays violents d’Amérique», le Guatemala arrive en second, après Haïti et devant la Colombie ! De quoi rassurer pour la suite du voyage… Ceci dit, il ne nous est rien arrivé et nous n’avons rien vu. Pour le moment. A relativiser donc.
Ces mises en garde ne nous empêchent pas de prendre le bus public pour découvrir le marché de Chichicastenango.
Ces mises en garde ne nous empêchent pas de prendre le bus public pour découvrir le marché de Chichicastenango.
Une expédition ! Une heure et demie de route avec deux « chicken bus » et un minibus afin de parvenir à destination. Dans les bus, les banquettes sont à deux places, mais on est généralement trois à s’y asseoir. Le plus dur reste tout de même de rester en place dans les virages avec une fesse dans le couloir… Il ne faut pas avoir peur de la promiscuité…
Quoi que cela peut être pire en minibus. Celui que nous prenons durant 40 minutes environ est un modèle du genre : jusqu’à 26 personnes (en omettant vraisemblablement 2 ou 3 bébés accrochés dans le dos de leurs mamans) dans un véhicule… de 13 places ! Au mieux l’on partage son siège avec son voisin en se décalant sur les ressorts, en s’appuyant sur la vitre, ou en ne se calant pas contre le dossier.
Au pire on reste à-demi debout, plié en deux afin de ne pas se taper la tête contre le plafond. Car même si les gens sont petits, avec le nombre de dos d’ânes que compte ce pays, il est bien difficile de ne pas se faire assommer en route.
L’artisanat guatémaltèque est vraiment beau et diversifié. Nous progressons le long des étals, entre deux églises blanches qui se font face. Les églises sont vraiment un lieu de vie. Des marchands s’installent sur les marches, non loin des fumées d’encens dispersées au vent. A l’intérieur, des femmes assises sur le sol discutent. Un enfant ramasse les bougies consumées. Une vieille femme prie avec véhémence en disposant ses bougies et ses pétales de fleurs.
Dieu l’entendra-t-elle ?
Nous découvrons un petit restaurant où les touristes n’ont semble-t-il pas l’habitude de s’aventurer à en voir la mine surprise du commerçant. Ici, plat unique. Bouillon de bœuf (ou plus exactement de gras de bœuf à en croire les bouts de pattes poilus qui sont au fond de nos bols) et de légumes. Ne prenez donc pas cet air dégoûté, c’est très bon ! Avouons tout de même que nous n’avons fait que tourner autour de la viande. Dommage que le patron nous ait vu venir et nous ait calculé une addition un peu délirante.
Dieu l’entendra-t-elle ?
Nous découvrons un petit restaurant où les touristes n’ont semble-t-il pas l’habitude de s’aventurer à en voir la mine surprise du commerçant. Ici, plat unique. Bouillon de bœuf (ou plus exactement de gras de bœuf à en croire les bouts de pattes poilus qui sont au fond de nos bols) et de légumes. Ne prenez donc pas cet air dégoûté, c’est très bon ! Avouons tout de même que nous n’avons fait que tourner autour de la viande. Dommage que le patron nous ait vu venir et nous ait calculé une addition un peu délirante.
Cet endroit était bien sympathique.
Et pour finir, un petit moment gastronomique de choix : de délicieux plats de ceviche de crevettes, des petits légumes fondants cuisinés au beurre et un riz local divinement préparé. Un régal. Pour goûter à ces petits plaisirs de la vie, il vous faudra aller au restaurant Emilio (attention, ça ne paie pas de mine), petit restaurant familial au bord du lac, coincé au milieu de grands restaurants au décor plus avenant. On nous l’avait recommandé, on a été enchanté.
Céline et Kim
PS : Grand jeu concours le retour ! Que voyez-vous sur ces photos ??
1 commentaire:
Alors,
concernant les photos...
Sur la première on voit un éléphant et sa trompe.
Sur la seconde, une tête de dinosaure.
Sur la dernière un dragon qui vient de cracher du feu.
On a bon ?!
Merci pour la carte du Guatemala, ca nous a fait bien plaisir.
Bisous
lili et ced
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