# 75 – FRASER ISLAND – 3 septembre 2007 - La « Dingo Safe Attitude »
Aventure quand tu nous tiens ! C’est que le grand air australien nous invite à de multiples expéditions ! Cette fois-ci, en route pour trois jours de camping sur l’île de Fraser, une immense bande de sable de 120 km sur 5 km inscrite elle aussi au patrimoine de l’Humanité.
Aventure quand tu nous tiens ! C’est que le grand air australien nous invite à de multiples expéditions ! Cette fois-ci, en route pour trois jours de camping sur l’île de Fraser, une immense bande de sable de 120 km sur 5 km inscrite elle aussi au patrimoine de l’Humanité.
Mais c’est que nos sacs de couchage vont enfin nous servir à quelque chose ! Ouf, nous ne les avons finalement pas achetés et transportés durant tant de mois pour rien.
Rassurez-vous, nous ne partons pas seulement sur un banc de sable perdu dans l’océan. Cette île regorge de forêts, de lacs, d’animaux, de dunes de sables et autres curiosités naturelles à visiter. Une vraie merveille à explorer en traversant ses étonnantes pistes de sable blanc.
Au départ de Airlie beach nous faisons connaissance avec nos cinq compagnons de voyage… européens… on ne vous avait pas dit ? (Cf. posts précédents).Une fois notre briefing achevé, petites vidéos à l’appui, nous découvrons notre véhicule tout terrain et tout équipé et partons faire nos courses pour trois jours. Pas évident quand on ne se connaît pas et lorsqu’on ne sait pas trop ce qui nous attend.
Après notre traversée en ferry, c’est la découverte des pistes de sable parcourant la forêt étonnamment dense et diversifiée compte tenu de la nature du sol. Mais comment les arbres font-ils donc pour survivre au milieu du sable ?
C’est un mystère qui n’en rend la route que plus belle.
Peu à peu, nous nous faisons à ces chemins chaotiques parfaitement entretenus et nous découvrons avec étonnement notre première étape, un lac aux eaux limpides et bleutées comme celles d’un lagon, impression d’autant plus renforcée que le sol est fait de sable blanc ultra fin.
C’est un mystère qui n’en rend la route que plus belle.
Peu à peu, nous nous faisons à ces chemins chaotiques parfaitement entretenus et nous découvrons avec étonnement notre première étape, un lac aux eaux limpides et bleutées comme celles d’un lagon, impression d’autant plus renforcée que le sol est fait de sable blanc ultra fin.
Malgré la fraîcheur de l’eau, cet endroit est vraiment magique : les couleurs des plus belles mers et les avantages de l’eau douce combinés. On en aurait rêvé que l’on n’aurait pas mieux fait.
Nous découvrirons un peu plus tard un autre lac, aux eaux tout aussi claires mais vertes cette fois, entouré de gigantesques étendues de sable doré et blanc comme neige. Le tout avec l’océan en toile de fond, quelle féerie.
Des sceptiques ?
Un des moments les plus forts de notre tour du monde. Assurément !
Céline et Kim
Mais l’intérêt de Fraser est aussi de pouvoir conduire notre véhicule sur ses longues plages. Il convient juste de jongler entre marées hautes et obscurité sur ces belles autoroutes de la plage.
Et cela ne laisse finalement pas beaucoup de temps pour parcourir des kilomètres lorsque la marée haute intervient largement pendant la journée et que le soleil se couche à 17h30.
Sans compter que nous devons également établir notre campement de bord de mer si possible de jour (c’est tout de même plus facile pour les néophytes que nous sommes), sans parler de la cuisine que nous essayons de nous mijoter avec nos réchauds.
Et bien sachez que nos barbecues et spaghettis à la sauce tomate valent bien la cuisine de certains restaurants locaux.
Avec le charme en plus car quoi de plus étonnant que de dîner sous la voûte céleste, bercés par le murmure de l’océan tout proche ?
Et qui dit « bercement » dit… « dodo ». Nous devons bien avouer que nous ne faisons pas long feu sur cette île surprenante qui nous contraint à un rythme assez soutenu. Et cela est d’autant plus vrai lorsque l’ombre d’un « dingo », chien sauvage local, se profile dans l’obscurité. Dans ce cas tout le monde préfère filer et se réfugier sous sa tente.
A force d’être sans cesse alertés par des panneaux nous intimant de nous méfier de ces animaux qui peuvent être dangereux (il est d’ailleurs recommandé de ne jamais se promener seul) et de nous être fait briefés sur la position « dingo safe », la fameuse « dingo safe attitude » (autrement dit les bras en croix sur la poitrine, à la manière d’Osiris, en attendant que la bête passe), on finit tout de même par stresser un peu.
Nous pensions en voir un derrière chaque arbre et heureusement, ça a été loin d’être le cas. Pas même une photo souvenir si ce n’est celle d’une empreinte de patte près de notre véhicule...
Qui dit 4x4 et route accidentée dit aussi ennui mécanique et cela ne loupe pas en ce qui nous concerne.
C’est ainsi que le deuxième jour nous nous retrouvons avec un pneu à plat. Impossible de continuer notre route ainsi, mais que faire ?
En effet, inutile de préciser que les garages automobiles ne courent pas les pistes. Déjà que c’est dur de trouver une douche ou de l’eau pour faire la vaisselle…
Fort heureusement un ranger sorti de nulle part vient à notre rescousse et change notre roue en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Quelle efficacité !
Décidément ces Australiens savent tout faire.
Sur cette île il y a tout de même un hic. Hors de question de se baigner dans la mer pour cause de… requins, d’où l’intérêt des lacs.
Cela ne nous empêche pas de profiter un peu de l’eau de mer qui vient parfois remplir une piscine naturelle formée par la roche et appelée « Champagne Pool». Pourquoi ? Tout simplement parce que, lorsque la marée monte, l’agitation est telle que les bulles ne sont pas loin !
Ces trois jours dans un monde si différent de ce que nous connaissons qu’il en est presque irréel, nous semblent finalement trop courts. Et même si le confort y est plutôt rudimentaire, c’est une expérience formidable à définitivement vivre en groupe.
Céline et Kim
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