# 74 – MISSION BEACH & WHITSUNDAYS ISLANDS – 28 août 2007 - Un anniversaire en l’air
Fantastique, étonnant, excitant… Quel autre qualificatif pouvons-nous trouver pour exprimer tout ce que nous avons ressenti lors de l’expérience que nous avons décidé de vivre à l’occasion de l’anniversaire de Kim ?
Aucun peut-être, car il s’agit surtout de sensations. Celles procurées par un saut en parachute (en tandem) à 14000 pieds (4 km environ) avec près d’une minute en chute libre avant de finir la descente, lentement, au dessus de l’océan, de la grande barrière de corail et de la plage. Magique.
L’Australie est sans doute l’un des endroits les plus sûrs pour tenter une telle aventure (aucun décès répertorié dans la région : ça rassure, non ?) ; il est même assez commun pour les Australiens et les touristes de tenter l’expérience.
Mais avant de sauter dans le vide il faut être patient.
Remplir les formulaires de circonstance où l'on vous rappelle bien que le parachutisme est dangereux (ah bon ?), s’entraîner aux trois positions qu’il convient de reproduire une fois en l’air, regarder les autres partir dans le petit avion vert dont l’avant découvre des dents et une langue, et même les voir atterrir sur la plage.
Mais bien vite c’est à notre tour de partir avec nos instructeurs qui tentent de nous décontracter en faisant les zouaves dans l’avion.
Au son d’un rock endiablé nous montons peu à peu au-dessus des collines, des rivières, de l’océan… Puis la porte s’ouvre. Il fait froid. Juste le temps de faire un signe à l’appareil photo et nous nous jetons dans le vide.
A près de 200 k/heure, le vent s’amuse à déformer nos visages. Pourtant nous avons l’impression de flotter et nullement de tomber... Puis notre parachute s’ouvre et, pendant cinq à sept minutes, nous survolons l’eau turquoise, parfois en virevoltant un peu.
Enfin l’atterrissage sur le sable de la plage se fait tout en douceur.
Adrénaline quand tu nous tiens !!! Nous n’oublierons pas cette journée anniversaire achevée autour d’un barbecue et d’un feu de camp sur la plage, improvisés avec - une nouvelle fois - une mini-Europe : un Néerlandais, une Allemande, des Irlandais et des Anglais.
D’ailleurs, depuis le début de notre tour du monde, les touristes et autres tourdumondistes sont essentiellement européens et dans la tranche 18 – 25 ans. Viennent ensuite les Australiens, Canadiens et Israéliens.
Quelques jours plus tard, c’est avec une dizaine d’autres touristes (le croiriez-vous si on vous disait qu’ils sont Européens ?), que nous prenons place sur un voilier afin de faire une croisière de trois jours et deux nuits dans le parc naturel des îles Whitsundays.
Le soleil hésite à se montrer mais cela ne nous empêche pas de profiter des merveilleuses teintes turquoises de l’océan. Une fois sortis de la marina où voisinent d’incroyables et gigantesques bateaux (rien d’étonnant, tout est en version extra-large dans ce pays), notre skipper éteint le moteur et sort les voiles de l’
Enid.
Le vent qui souffle abondamment s’engouffre alors et nous porte vers les îles, mais pas en toute tranquillité.
Car la coque du voilier est bringuebalée de gauche à droite avec une amplitude que nous ne soupçonnions pas. Les zones de snorkelling (masque et tuba) sont encore une fois exceptionnelles.
Les coraux sont d’une extraordinaire richesse et les espèces animales abpndent : tortues, poisson Napoléon de plus d’un mètre de long, poissons multicolores aux formes étonnantes, requins.
Un seul mot : magique !!
Que dire encore de l’île de Whitehaven dont la plage de sable blanc est immense à marée basse et des deux îlots de sable doré où pullulent les tortues et que la pluie nous a malheureusement contraints à fuir, plus tôt que prévu, à bord du canot de sauvetage ?
L’absence totale de pollution lumineuse nous permet d’observer un ciel d’une pureté inégalée. La voûte étoilée nous offre un magnifique spectacle avec en prime une voie lactée comme nous n’avions pas eu le loisir d’en contempler depuis bien longtemps. Mais surtout, en cette nuit de pleine lune, nous assistons également à une éclipse de lune totale dont nous n’étions pas informés...
Quel spectacle et surtout quelle chance !!
Même si nous n’avons pas très bien dormi et si nous ne nous sommes pour ainsi dire pas lavés à l’eau douce durant toute la croisière (eau chaude en panne), voilà bien trois jours que nous ne sommes pas près d’oublier.
Surtout que le tangage est loin de s’arrêter dès le plancher des vaches retrouvé !
Un bon spot, un très bon spot donc, à mettre dans ses tablettes pour tous les amoureux des grandes voiles, n’est-ce pas Laurent ?
Céline et Kim
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