# 90 - SAN FRANCISCO - 30 octobre 2007 - The American dream
Et c’est reparti pour un petit tour en avion. C’est que l’Océan Pacifique est plutôt vaste, très vaste. Jugez plutôt : vous tenez un globe terrestre dans la main et positionnez l’Europe face à vous. Vous remarquez aussitôt les continents asiatique sur la droite, africain au-dessous et américain à gauche.
Vision classique du monde pour un Européen mais faut-il le souligner, absolument inhabituelle pour un Américain, un Chinois ou encore un Australien. Maintenant vous faites tourner ce beau globe sous vos yeux ébahis : et oui, l’Océan Pacifique apparaît. Il apparaît même tant et si bien qu’il n’y a plus que lui ! Plus aucune trace du moindre continent.
Plus rien. Ni l’Asie, ni l’Amérique, ni l’Australie n’apparaissent pas sur la surface de notre belle planète qui en devient, du coup, bleue de plaisir.
Une belle planète bleue. Si la Terre ne tournait pas et qu’un extraterrestre venait à s’en approcher par ce côté-là, il pourrait facilement imaginer que notre planète n’est qu’un gigantesque océan.
Une belle planète bleue. Si la Terre ne tournait pas et qu’un extraterrestre venait à s’en approcher par ce côté-là, il pourrait facilement imaginer que notre planète n’est qu’un gigantesque océan.
Il est étonnant de voir sur les écrans de l’avion la représentation de son parcours au-dessus de l’Océan Pacifique : un trait reliant rien à rien (les îles du Pacifique sont bien trop petites pour apparaître comme des terres sur la carte) au-dessus d’un grand bleu.
Nous quittons donc les îles Hawaii, situées en plein milieu du Pacifique, pour rejoindre la partie continentale des Etats-Unis (Mainland pour les Américains). A la question « quelle est la 1ère ville asiatique sur le trajet USA-ASIE ? » on pourrait indéniablement répondre : San-Francisco.
Hormis le traditionnel quartier chinois (Chinatown pour les intimes) dont nous nous sommes aperçus de l’existence dans la quasi-totalité des grandes villes de notre Tour du Monde, il existe également à Frisco un quartier japonais (vous ne devinerez jamais le nom : Japantown) et quantité de quartiers où résident un grand nombre d’asiatiques.
Immigrés de fraîche ou longue date, ils viennent de Chine, du Japon, de probablement beaucoup d’autres pays d’Asie, et bien sûr du Vietnam.Nous en profitons d’ailleurs pour saluer la famille vietnamienne de Kim qui nous a merveilleusement bien accueillis et avec qui nous avons partagé de délicieux moments de gastronomie (entre autres).
Même si quatre grandes familles ethniques sont représentées à San-Francisco – Caucasiens, Asiatiques, Latino-Américains et Afro-Américains – il apparaît que nous pouvons nous sentir parfois littéralement en Asie. En marchant dans la rue pour rejoindre un restaurant vietnamien ou chinois, nous rencontrons majoritairement des Asiatiques, les inscriptions étant en anglais et en chinois (comme dans les transports en commun d’ailleurs), les voitures étant souvent japonaises (les voitures américaines représentent désormais aux USA moins de la moitié des ventes), et certains supermarchés étant même shanghaiens.
Même si quatre grandes familles ethniques sont représentées à San-Francisco – Caucasiens, Asiatiques, Latino-Américains et Afro-Américains – il apparaît que nous pouvons nous sentir parfois littéralement en Asie. En marchant dans la rue pour rejoindre un restaurant vietnamien ou chinois, nous rencontrons majoritairement des Asiatiques, les inscriptions étant en anglais et en chinois (comme dans les transports en commun d’ailleurs), les voitures étant souvent japonaises (les voitures américaines représentent désormais aux USA moins de la moitié des ventes), et certains supermarchés étant même shanghaiens.
Très surprenant !
D’aucuns diront que l’intégration des asiatiques semble superficielle. Il n’en est rien. A ce sujet, les différents membres de la famille de Kim (oncles et tantes, cousins et cousines, à des degrés divers) nous ont bien surpris.
D’aucuns diront que l’intégration des asiatiques semble superficielle. Il n’en est rien. A ce sujet, les différents membres de la famille de Kim (oncles et tantes, cousins et cousines, à des degrés divers) nous ont bien surpris.
En effet, l’évocation avec eux du Vietnam d’aujourd’hui – de ce que nous avons pu en voir - et par exemple du fait de manger des mets préparés dans la rue les a laissés plutôt perplexes ou les a choqués. Leurs réactions face à l’hygiène sont ainsi typiquement américaines et si les conversations se déroulent en Vietnamien, en Français et en Anglais (voire même en Chinois), on peut dire désormais qu’en moins d’une génération, ils se sont parfaitement intégrés à la société américaine et à son fonctionnement, sans pour autant renier leurs traditions séculaires ni oublier l’importance de la famille.
Il y a peut-être là matière à approfondir quant à l’intégration des populations immigrées en France.
Si certains d’entre eux ont pu faire leurs études supérieures aux Etats-Unis dans les années 50, y vivent depuis 30 ans ou bien sont arrivés plus tardivement dans les années 80 les poches vides, tous ont « réussi » (au sens occidental du terme) et adopté un style de vie à l’américaine avec maison individuelle, voitures au pluriel, billard américain et vacances à Hawaii. Tous ont réussi leur rêve américain.
Si certains d’entre eux ont pu faire leurs études supérieures aux Etats-Unis dans les années 50, y vivent depuis 30 ans ou bien sont arrivés plus tardivement dans les années 80 les poches vides, tous ont « réussi » (au sens occidental du terme) et adopté un style de vie à l’américaine avec maison individuelle, voitures au pluriel, billard américain et vacances à Hawaii. Tous ont réussi leur rêve américain.
« The American Dream » comme on l’appelle n’est pas une idée ou un concept. C’est une réalité que nous avons pu toucher du doigt ! Comme nous l’apprendrons un peu plus tard dans notre périple, ce rêve est largement partagé par les populations d’Amérique Centrale qui se ruent littéralement sur la frontière nord-américaine pour tenter leur chance à leur tour, au péril de leur vie. Ils veulent tous avoir leur part du rêve.
Nous reviendrons sur cette thématique lors de notre post sur la ville d’Antigua au Guatemala.
Pour en revenir à San-Francisco, nous trouvons cette ville charmante de par le mélange harmonieux des gratte-ciels au centre-ville (downtown), de l’architecture élégante des maisons de style Victorien et des nombreux espaces publics aménagés près du Golden Gate Bridge (surtout depuis la restitution d’espaces jusque-là militaires).
Pour en revenir à San-Francisco, nous trouvons cette ville charmante de par le mélange harmonieux des gratte-ciels au centre-ville (downtown), de l’architecture élégante des maisons de style Victorien et des nombreux espaces publics aménagés près du Golden Gate Bridge (surtout depuis la restitution d’espaces jusque-là militaires).
Le cable-car est indéniablement une attraction phare ainsi que toutes ces rues, et surtout ces côtes et ces pentes, qui nous rappellent tant les films ou séries télévisées de nos jeunes années. Les 49 collines de la ville sont en effet le terrain idéal pour se sentir comme dans un parc d’attractions sur de gigantesques montagnes russes.
Une belle ville, une baie incroyable et une quantité de sites à visiter : un stop idéal pour touristes sur la côte Ouest des Etats-Unis, avec un petit côté européen qui séduira les plus récalcitrants d’entre nous (sourires). Prochaine étape de ce marathon américain : Big-Apple. A vous de répondre à la question via les commentaires sur ce blog : « avons-nous participé au si célèbre marathon de New-York ? ».
La réponse au prochain numéro.Céline et Kim
1 commentaire:
Ha...ca devait être trés sympa de manger chez "boudin" avant d'aller boire un coup au "menopause" ;-)
Concernant le marathon de NY, j'avoue que je suis perplexe quand à votre participation...mais si vous posez la question c'est quand même que vous y avez certainement fait quelque chose...je sais!!! vous avez accueilli les coureurs à la ligne d'arrivée avec des boites de camembert "président", j'ai bon ?!
Allez les amis, profitez, profitez.
Bisous
lili et ced
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