samedi 7 juillet 2007

# 55 - BANGKOK - 7 7 7 - Arret aux stands

# 55 - BANGKOK - 7 7 7 - 7 juillet 2007 - Arret aux stands

A mi-parcours (6 mois deja... Et oui, ca passe vite hein ?) un arret aux stands s'impose, et notre stand - en l'occurence - s'appelle Bangkok. Mais pour parvenir dans cette capitale que nous avons deja visitee en mars dernier, il nous faut tout de meme un peu de patience.


Tout d'abord notre bateau, il est vrai le moins cher de tous ceux proposes par les agences car le plus lent, nous est annonce avec 1h30 de retard. C'est finalement apres 2h15 de patience a l'embarcadere de Koh Tao que nous partons en direction du continent. Ce retard n'est nullement comble en mer et c'est apres plus de 3h de traversee que l'equipage nous demande de sortir du bateau hyper climatise pour recuperer nos sacs. Il fait nuit et, pas de bol, il pleut. Dans l'obscurite, il est bien difficile de retrouver ses affaires, mais surtout on se demande bien pourquoi on nous a fait monter sur le pont car il nous faut encore bien 15 a 20 mn de navigation, desormais fluviale, avant de parvenir a destination... Tous les touristes se devisagent, une lueur (il fait sombre...) d'incomprehension dans le regard. Les voies naviguables thai sont impenetrables...


Il est 20h et notre bus pour Bangkok, cense partir a 21h, nous attend deja. Le hic c'est que tout les passagers ne tiennent pas dedans. Pour notre part nous sommes assis ; nous verrons bien ce qui se passera. Fort heureusement, un bon nombre de passagers descend a la gare pour le train de nuit. Un doute s'empare de nous : avons-nous bien fait d'opter pour le bus de nuit ? Au final, nous n'avons que 30 mn pour nous sustenter au lieu des 5h annoncees. Resultat, les plats commandes par les plus audacieux - dont Kim fait partie - ont a peine le temps d'etre avales. De toute facon, une assiette de porc hache pleine d'os, haches eux aussi, ne demande pas beaucoup de temps pour etre engloutie...

Notre trajet nocturne dans un bus imperial plutot confortable se passe plus agreablement que lors de nos experiences anterieures. Meme si la route comporte nombre de nids de poules, les fauteuils peuvent etre largement inclines et l'on peut se reposer, les chauffeurs ne se prenant pas pour des champions de formule 1.


La surprise c'est que, a 4h du matin (au lieu de 5h30...), le chauffeur rallume la lumiere et nous met tous dehors : nous sommes arrives a Bangkok, mais ou ? Ces horaires sont decidement bien fantaisistes ; heureusement que nous pouvons nous laisser porter par les evenements.


A 4h du matin, Bangkok vit encore, ou deja. Nombre de restaurants sont ouverts et les guesthouses n'ont pas tire leurs rideaux. A 5h nous pouvons donc nous coucher confortablement dans la chambre de notre choix. Ouf, un peu de repos... Car du repos nous en avons besoin. Il faut, en effet, vous expliquer toute la signification du titre de ce post car si l'arret aux stands revet une connotation de reparation technique, elle vaut autant pour le materiel que pour nous. L'air des iles n'ayant pas que du bon, nous y avons attrape un mauvais virus bien fatiguant et bien peu seillant puisque nous sommes couverts de plaques rouges sur le corps lorsque nous nous presentons au medecin generaliste de l'hopital de Bangkok ou nous avons pris rendez-vous...


Cette experience medicale, bien involontaire (mais si vous aviez vu notre tete vous nous auriez de toute facon envoyes en consultation), est finalement tres enrichissante et nous en apprend beaucoup sur le systeme de soins thailandais. Le decalage avec les hopitaux francais est impressionnant, mais pas forcement dans le sens que vous imaginez.


Tout d'abord, en entrant a l'hopital, on a beaucoup plus l'impression de rentrer dans un grand hotel que dans un etablissement de soins. Sentiment d'ailleurs renforce par le tourisme medical que la Thailande souhaite indiscutablement developper ; nombre de patients viennent en effet des Emirats ou du Japon pour se faire soigner, des antennes arabe et japonaise ayant meme ete creees a cet effet. Dans ce cadre soigneusement decore, avec ambiance musicale, l'on peut touver des magasins et de grandes enseignes de la restauration. Si, si... Les adeptes de chaines de cafe internationales et autres burgers retrouveront vite ici leurs reperes... De la a dire que c'est bon pour la sante, il n'y a qu'un pas que de fougueux publicitaires pourraient etre tentes de franchir... Ou est-ce pour avoir de nouveaux clients ?...

Car dans cet environnement, nous nous sentons beaucoup plus 'client' que 'patient' et, une fois l'auteur de notre mal identifie, nous repartons avec nos medicaments places dans un petit sac de papier kraft reprenant le slogan de l'hopital. Cela nous laisse le sentiment qu'il s'agit bel et bien d'une medecine a deux vitesses ; heureux ceux qui ont les moyens d'acceder a de tels etablissements de soins.

Nous ne sommes pas les seuls a avoir besoin de cette pause reparatrice ; bon nombre de nos equipments demandent aussi a etre revises, voire remplaces. Il en va ainsi des chaussures - volees ou trop usees -, des lunettes de soleil desserrees, etc... Heureusement Bangkok est le lieu ideal pour tout trouver, le tout etant de mettre la main sur le bon centre commercial selon la thematique recherchee.


Enfin, pour la deuxieme fois depuis notre depart, nous sommes alles au cinema. Pour ce qui est de la salle, rien de bien different de ce que nous connaissons en France (on est loin du kitchissime cinema indien qui ressemblait tant a un gigantesque gateau a la creme). Pour ce qui est du film, la programmation etant limitee (deux films seulement sont joues a des horaires differents dans plusieurs salles), nous avons teste Transformers, qui n'est certes pas un chef-d'oeuvre. Une interrogation neanmoins : cette multiplication des films mettant en scene des super-heros a laquelle nous assistons depuis quelques annees n'est-elle pas symptomatique du mal-etre et des angoisses de nos societes modernes ?

Le deuxieme film propose est Die Hard 4 mais Kim l'a vu la veille dans le quartier touristique. Il y est disponible en DVD (pirate, evidemment) en meme temps que la sortie en salle. La petite difficulte reside dans les sous-titres : la traduction anglaise est realisee a la "va comme je te pousse", c'est-a-dire que le traducteur redige comme il l'entend (le comprend... et il ne n comprend pas toujours bien !!!!).


Voila, notre sejour a Bangkok touche a sa fin. On va enfin voir autre chose de la Thailande que ses belles plages et sa tumulteuse capitale. La suite au prochain numero.

Celine et Kim

PS : Vu notre activite intense a Bangkok, ce post est bien pauvre en photos. En cas de manque, vous pouvez vous reporter a notre post sur Bangkok du mois de mars dernier, ou attendre celui sur Ayuthaya qui nous vous plongera dans l'Histoire du Royaume de Siam et vous rappellera sans aucun doute quelques images d'Angkor. Patience...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je vois, qu'aprés ces 6 mois de périples bien remplis, dépaysants et si enrichissants, vous n'avez tout de même pas perdu vos/nos petites habitudes françaises :

quand Juillet arrive, il est temps de se pauser.

Bonne continuation!
PS/ on vous excuses pour le peu de photos postées ;-) elles restent tout de meme trés sympathiques à regarder.
Thibaut

Anonyme a dit…

Alors là, trop fort! Attraper des virus à la plage, mais a-t-on déjà vu ça???? Et pis même pas vous avez mis des photos de vos trombines pour que les copains aient de quoi rire de l'autre côté de la planète! Mais n'empêche, ça fait bien plaisir d'avoir accès à votre blog et de pouvoir suivre vos aventures depuis la mise au point à Shanghai!
Batteries rechargées, vous allez encore nous en mettre plein la vue!
Gwen