vendredi 12 octobre 2007

# 86 - NOUVELLE-CALEDONIE : CONCLUSION



# 86 - NOUVELLE-CALEDONIE : CONCLUSION



Notre voyage du 17 septembre au 12 octobre 2007 : Grande Terre, Ile des Pins et Ouvéa.

Cette partie de notre voyage est un peu particulière dans la mesure où nous avons pu passer une grande partie de ce séjour en famille, que ce soit avec les parents et le frère de Kim ou avec le père de Céline. Merci à tous pour cette pause familiale avant d’entamer la dernière ligne droite de notre périple. Ceci explique pourquoi les rubriques Logements ou Bagages & Lessive de cette conclusion ne sauraient être aussi fournies que celles que nous avons pu rédiger pour d’autres étapes.


Quoi qu’il en soit la Nouvelle-Calédonie étonne déjà par un premier aspect : quelle drôle de sensation de retrouver la France au beau milieu du Pacifique. Certes nous avions déjà expérimenté cette curiosité lors de notre voyage de noces en Polynésie-Française, mais cela fait toujours une sensation étrange d’être à des milliers de kilomètres et de retrouver tous ses repères. Sentiment renforcé par le fait que c’est tout de même la première fois en 9 mois que nous remettions les pieds sur le sol français (à part une incursion à l’ambassade de France au Laos en juillet dernier).



Pour autant, nous sommes bien loin de nous sentir en métropole. Certes Nouméa ferait plutôt penser à une ville balnéaire de la Méditerranée, mais moins urbanisée, bien que très étendue géographiquement. Pour ce qui est du reste de la Grande Terre et des deux îles que nous avons pu visiter, la concentration de population demeure extrêmement faible et les grandes villes sont inexistantes. C’est le règne de la Nature avec ses cascades, ses montagnes, la mer, les forêts et les ranches.



Les tribus et leurs traditions sont encore extrêmement présentes aujourd’hui et il est important de les respecter, notamment en pratiquant la « coutume » lorsqu’on leur rend visite. L’accueil, toujours chaleureux, n’en sera alors que meilleur.


Il est aujourd’hui difficile de réellement envisager un tourisme « classique » en Nouvelle-Calédonie.


Tout d’abord de par le coût. Le billet d’avion depuis Paris peut, à lui seul, être rédhibitoire. Il convient de noter cependant qu’il est possible de transiter par différents pays tels que les Pays-Bas, la Finlande, la Nouvelle-Zélande ou l’Angleterre, ce qui réduit le budget, mais augmente aussi la durée du transport aérien qui est déjà presque d’une vingtaine d’heures. A réfléchir donc. Par ailleurs, comme sur toute île, le coût de la vie y est relativement élevé.




Ensuite les infrastructures touristiques ne sont pas très développées. L’avantage indéniable est que les sites naturels sont encore préservés et que l’on n’est nullement gêné par l’afflux de touristes. Si vous fuyez le tourisme de masse, cette destination est donc faite pour vous. Rappelez-vous que le choix est limité en ce qui concerne les logements tant en nombre qu’en gamme de prestations : le très luxueux côtoyant l’entrée de gamme sans véritable offre intermédiaire. Tous les goûts seront donc loin d’être satisfaits.


Les sites à ne pas louper pour un touriste (classés par ordre chronologique) :
- l’île des pins pour les belles promenades que l’on peut y faire, sur terre comme sur mer et ses belles plages parfaites pour le farniente ou la baignade,
- le Nord de la Grande Terre avec ses paysages si variés : montagnes, ranches et paysages tropicaux
- l’île d’Ouvéa pour ses couleurs paradisiaques, ses plages de rêve et son ambiance de Robinson Crusoe,
- Nouméa pour son charme balnéaire.

Transport : Les transports en commun n’étant pas très développés, il est indispensable de louer un véhicule, sachant que le 4x4 n’est nullement indispensable pour faire le tour des îles comme de la Grande Terre. Il peut néanmoins s’avérer fort utile si vous souhaitez vous aventurer sur les pistes de montagne. A vous de juger !




Logement : Comme nous l’avons indiqué précédemment il existe peu d’offres de logements. Deux extrêmes s’affrontent donc finalement : quelques rares hôtels internationaux aux prix très élevés, et de petits hôtels ou simples gîtes (parfois très simples en terme d’ameublement) pour des prix raisonnables (cependant bien plus élevés que ceux proposés en Asie du Sud-Est, par exemple, pour une prestation équivalente). En joker vous pourrez éventuellement opter pour le camping sur les terrains mis à disposition par les tribus. Pour notre part nous avons eu la chance d’être largement logés chez « l’habitant » à Nouméa (la famille de Kim !), ce qui nous a bien sûr grandement facilité la vie et allégé le budget.



Restaurant : Ahh, la cuisine française ! Merci Cathy pour ces délicieux petits plat mitonnés avec amour et patience. Rien de mieux que la cuisine familiale !! Surtout après l’Australie et son abondance de sandwiches ! Mais les restaurants ne sont pas mal non plus ! Délicieuse viande locale grillée (bœuf ou cerf), très bon poissons tels que le thon, le mahi-mahi, le saumon des dieux, le bec de canne, le bossu…, ou encore le crabe de palétuvier gigantesque. Bref, un délice. Et avec du vin français en prime, que demander de plus !! De faire attention à la ligne ? Sans doute. Nous y penserons lors de notre prochaine étape…


Langues : Côté pratique de la chose, nous nous sommes remis au Français ! Finalement nous n’avions pas trop forgotten, oups… oublié.









Modes de paiement : Attention aux Distributeurs Automatiques de Billets si vous avez une carte bancaire de métropole ! La limitation en terme de retrait est de 35 000 Francs Pacifique sur 7 jours glissants. Et ne croyez pas que cela soit beaucoup, les « 0 » ne changeant rien à l’affaire (294 euros)... Nous avons aussi eu affaire à quelques difficultés pour utiliser nos cartes pour des paiements. Croyez-le ou non, c’est finalement le seul endroit depuis notre départ où nous aurons eu des problèmes pour retirer de l’argent et effectuer des paiements… Incroyable ???...



Bagages & lessive : Grand merci à la machine à laver familiale !!! Nous ne vous serons donc d’aucune aide en terme d’information sur ce sujet. Gageons qu’il doit être possible de trouver des laveries automatiques, en tous cas à Nouméa.

Notre prochaine étape : encore le Pacifique, du côté américain cette fois avec Hawaii

Céline et Kim

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Que de belles photos...
Ici aussi c'est les vacances,et nous aussi on part vers de jolies contrées d'abord!!!
A défaut d'aller surfer les vagues de Hawai, c'est à Biarritz que l'on va se consoler.
En attendant continuez de bien profiter et prenez de bons tuyaux(ou plutot des tubes ;-) ), au paradis des surfeurs, pour nous.
bisous
lili et ced

Anonyme a dit…

Epoustouflant !!

Tu fait les photos en 5x3.... m ???
J'ai reçu un appel de Yan Arthus Bertrand qui était furax de jalousie !! Je ne vous traduirais pas ce qu'il a dit, vus que j'ai pas compris.
C'est vraiement paradisiaque la Nvelle Calédonie. Un coin de vancance sypmpas pour se reposer.

Par contre vous avez l'ai moins emballés par Hawaï, la nourriture vous a tellement gaché le plaisir ?? Celà dit après le coq au vin que je mes suis tapé (oui oui tapé de plaisir !!) je peux comprendre votre déception, mes papilles en frémissent encore (même si celà n'arrange pas ma ligne).

Allez, salivez encore un petit peu plus pour fondre plus tard sur ce genre de plaisir. En attendant, vous êtes presque au bout du calvaire !! Vous n'avez pas la bouffe mais vous avez le reste n'est-ce pas ?

Allez, courage et grosses Bises (électroniques en attendant les vraies, bientôt)

Le Patriarche