mercredi 14 février 2007

# 13 KHAJURAHO - A Valentine day in erotic temples



# 13 KHAJURAHO - 14 fevrier 2007 - A Valentine day in erotic temples



Le hasard fait parfois bien les choses : nous arrivons le 14 fevrier, jour de la Saint Valentin, a Khajuraho, cite ou se trouvent de magnifiques temples dont bon nombre cachent de fort jolies et non moins suggestives sculptures erotiques !



Attention tout de meme, ne vous imaginez pas que tous les murs sont revetus de fresques coquines. D'abord tous les temples n'en sont pas dotes - et nous avons bien fait le tour de tous les temples de Khajuraho pour nous en assurer (a velo mais c'est une autre histoire) - et une fois qu'il y en a, ce n'est pas tout : il faut bien lever la tete et les trouver !




Par egard pour le jeune public susceptible de consulter notre blog, nous ne mettrons pas de photo des sculptures les plus osees. Cependant, si vous etes interesses, nous pouvons toujours vous les adresser ; vous constaterez qu'a l'epoque les Indiens avaient deja beaucoup d'imagination...





Khajuraho nous rappelle a bien des egards Pushkar que nous avons tant appreciee : il s'agit d'une petite ville avec un lac et des ghats. Le coucher de soleil y est d'ailleurs magnifique. C'est un tres bel endroit pour se reposer et profiter de la nature. Il y a d'ailleurs des parcs naturels non loin de la, avec parait-il quelques tigres.





Elle est egalement tres calme, enfin ce doit etre le cas habituellement car le 2eme jour de notre sejour a debute une fete qui, comme chaque rassemblement ici, draine une multitude d'Indiens des environs !






Ils viennent ici par des moyens de transport tres varies : deux roues colonises par 4 ou 5 membres d'une meme famille, le petit dernier dormant parfois entre deux passagers, camions agricoles reconvertis pour l'occasion, bus remplis auxquels certains s'accrochent, a pieds pour certains.






Nous assistons donc a une feerie de couleurs (saris obligent) et a des rassemblements religieux pour certains assez troublants comme ces hommes qui se roulent par terre ou ces femmes qui marchent en procession, se couchent sur le sol, puis se relevent en direction des temples.




Ils viennent non seulement pour voir les temples (comme quoi nous n'etions pas les seuls a etre interesses) mais aussi pour participer a la fete foraine et la foire situees non loin. Pour notre part nous avons prefere ne pas nous risquer dans les grandes roues malgre notre amour immodere pour les maneges a sensation, et ce pour des raisons evidentes de securite (vu la vitesse a laquelle elles tournaient cela n'inspirait vraiment pas confiance...).


Pour visiter Khajuraho, quoi de mieux qu'un peu de sport, surtout qu'avec tous les feculents que nous engrangeons ici, nous avons des sucres lents a revendre ! Nous optons donc pour 2 velos, l'option VTT en moins et ca c'est fort dommage quand on voit l'etat des chemins du coin. Resultat, avec des velos qui ont deja bien vecu et qui font des bruits de casseroles des qu'ils passent dans un trou, le pire est a craindre...



Et la, c'est l'accident ! Un ecrou s'echappe d'un des velos et le voila immobilise sur le bas cote, le garde-roue tournant avec le pneu... La, surgi d'on ne sait ou, un gamin vient a la rescousse. Apres quelques minutes l'ecrou est enfin retrouve, remis en place... et le bakshish demande. Decidement, tout se monnaye donc dans ce pays ???!!!




Vous l'aurez compris, notre promenade champetre a la recherche des temples (et de l'ecrou) est des plus sympathiques. Cela nous permet de traverser quelques villages et de voir la campagne environnante, le tout sur ressorts (c'est vrai qu'on avait oublie de vous parler des selles montees sur gros ressorts : c'est sans doute pour amortir le passage dans les trous et cela rappelle vaguement les 'tapes-culs' de notre enfance).



Reste que cette ballade nous aura aussi coute de serieux coups de soleil sur le visage... Moralite, ne jamais sous-estimer le soleil lorsqu'il y a des nuages et ne jamais sur-estimer les couleurs acquises precedemment.






Si la ville est tres agreable et les temples tres beaux, Khajuraho est une ville etonnament chere par rapport a toutes celles que nous avons visitees jusque la (transports, restaurants...). Le tourisme y est somme toute assez recent et l'acces est difficile ; mieux vaut d'ailleurs opter pour l'avion.






Les commercants ne semblent donc pas avoir bien compris les regles de l'offre et de la demande puisqu'ils nous ont tous explique qu'il etait normal de payer plus cher vu qu'il n'y avait pas assez de touristes ici...






Khajuraho nous seduit vraiment par son cote buccolique. C'est en effet le premier endroit ou nous trouvons tant d'espaces verts si bien entretenus. Les temples sont sont tous au milieu de l'herbe et des fleurs ; certains donnent meme sur la campagne et les champs. C'est une bonne bouffee d'air pur et un plaisir pour les yeux.




Un restaurant a meme eu l'idee d'installer, en face des temples principaux, une table dans un arbre ! C'est un point de vue magnifique pour contempler le soleil couchant sur les temples et accessoirement le 'son et lumiere' local, le singulier n'etant nullement abusif pour ce que nous avons pu en voir... Dommage que la cuisine n'y soit pas fameuse ; un bon chai masala devant les temples vers 17h30 y est donc nettement suffisant.



Avant de quitter cette agreable etape, une photo de notre 'laundry man' affaire a repasser quelques vetments a l'aide de son fer a charbon. C'est aussi ca l'Inde, des milliers de petits metiers que nous avons oublies depuis fort longtemps mais auxquels nous faisons regulierement appel ici. Merci de nous offrir autant de services divers et varies !




Question / Reponse :

Afin de repondre a une recente question, et la description faite de Khajuraho le prouve encore, nous avons finalement vu tres peu de signes d'industrialisation dans les zones visitees. Nous avons vu un site chimique dans le Gujarat et un site de production d'electricite en aterrissant a Delhi, ce qui est fort peu. Une seule conclusion s'impose : nous n'avons pas du visiter les bonnes regions de ce point de vue la, ceci etant nous avons fait beaucoup de kilometres et ce par des modes de transport tres varies...


Pour ce qui est des delocalisations, nous en avons donc peu vu la trace. Nous savons que pour tout ce qui est informatique - et il y a beaucoup de delocalisations/externalisations dans ce domaine - il faut aller a Bangalore, plus au sud du pays ; pour la petite anecdote on nous a meme raconte que les Indiens n'y parlaient qu'anglais et ne connaissaient pas l'hindi...





Celine et Kim

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