mercredi 17 janvier 2007

# 3 JUNAGADH - Feel as a local...




# 3 - JUNAGADH - 17 janvier 2007 - Feel as a local...


Pour quitter la paisible Diu, nous experimentons pour la premiere fois le bus public indien (nous verrons plus tard que cette precision n'est pas denuee d'interet). Quelle aventure !
Outre le fait que le bus est parti a 5h20 du matin au lieu de 5h30 (heureusement, nous etions dedans !), il brillait surtout par son cote brinquebalant : ses fenetres etaient loin d'etre hermetiques (Kim a vainememt essaye de mainternir sa fenetre de plastique fermee durant les 5 heures de voyage...), il cliquetait de tous cotes et, quand on a teste les routes indiennes, on sait que le bruit devient vite assourdissant ! Resultat nous avons attrape notre premier rhume !
Par ailleurs la conduite indienne est tout aussi sportive et bruyante a la campagne qu'a la ville. C'est qu'il s'agit d'eviter les trous, les charettes tirees par des buffles voire des dromadaires, les pietons et bien sur les innombrables engins motorises de toue nature circulant dans ce pays ! Tout cela se fait bien sur a grands coups de klaxon (on se demande d'ailleurs bien comment le chauffeur peut tenir son volant quand il a en permanence la maim gauche est sur le boitier de vitesse et l'autre sur le klaxon...) et avec la vague impression que les conducteurs sont les seuls a voir une troisieme voie de circulation la ou il n'y en a qu'une... Cela donne tout de meme quelques frayeurs et merite d'etre vecu !
Enfin, les chauffeurs ont parfois la tentation de nous faire voyager avec une autre musique que celle du moteur et des cliquetis causes par les trous de la route, ce qui part a priori d'un bon sentiment. Malheureusement, lorsque le volume est a fond, c'est a la limite du supportable. Heureusement pour nous le lecteur de K7 ne fonctionnait pas bien ce jour la et, apres 15 mn d'essais infructueux, nous sommes retournes aux bruits inquietants de notre vehicule...
Notre arrivee a Junagadh est un peu deprimante apres le calme de Diu. Nous voici de retour dans une ville bruyante et polluee et dans un hotel un peu special. Qu'a-t-on pour 300 roupies la nuit (environ 4 Euros) ? Un hotel ou les chambres sont reparties tout autour d'une garnde cour de marbre (certes) un peu comme dans une prison (d'ailleurs les portes ferment avec de gros cadenas). Lesdites chambres sont plutout basiques : une paillasse sur une espece de socle (toujours en marbre neanmoins) recouverte de deux 'tapis' en guise de draps. Nos sacs de couchage et notre drap double n'ont pas fait le voyage pour rien ! La salle de bain, quant a elle, n'invite pas a un usage abusif : comme dans tous les hotels il y le seau traditionnel destine aux ablutions (les douches ne sont, en effet, pas systematiques) avec un plus petit pour s'asperger, mais les fuites inombrables, la proprete douteuse et la petite ampoule eclairant la piece ne rend pas cette derniere tres avenante. Mais pour une nuit, finalement cela suffit (certains sont pourtant tentes de ne pas se laver du tout dans ce genre de situation...!).
Comme on l'aura compris, tout ceci nous incite plutot a visiter les exterieurs, et tout particulierement le fort de Junagadh (Uperkot Fort). Quelle belle promenade sur les hauteurs de la ville, loin de la circulation trepidante !


Ce lieu imposant, outre ses belles fortifications, recele egalement une ancienne mosquee pleine de colonnes et batie sur les ruines d'un temple hindou, des tombes boudhistes et d'immenses puits accessibles par des escaliers et dont la vocation ne nous a pas paru tres claire.




Il faut savoir que le Gujarat n'est pas une province tres touristique, tant et si bien que notre seul passage dechaine parfois les foules !







Ainsi sommes-nous litteralement assaillis non pas pour prendre des photos des gens (bien qu'ils se pretent toujours a l'exercice de bonne grace) mais pour etre pris en photo avec eux !! A la fin de notre promenade, une famille au grand complet, que nous avions rencontree en chemin, est venue nous recuperer pour nous amener au photographe officiel du fort.

La, nous avons ete photographies avec chaque membre de la famille dont la grand-mere et le dernier-ne, et aussitot imprimes pour la posterite puisque l'imprimante etait sur place !! Voila, maintenant nous savons ce que c'est qu'etre une star !!! Il faut dire que les gens sont tellement gentils qu' il est difficile de refuser.


Et cette curieuse aventure a recommence le lendemain lorsque nous avons gravi les 1500 marches (sur 10000...) de Girnar Hill (un temple se trouve au sommet) : outre les 'hellos', 'what is your name' et autres 'what is your country' lances par les enfants, un instituteur nous a meme fait poser avec sa classe ! Quel bonheur de voir autant de chaleur ; cela nous change de Paris !

Certes nous ne sommes pas parvenus a bout des 10.000 marches de la colline et nous avons renonce a nous faire peser a depart de l'ascension pour nous trouver un porteur (le prix dependant naturellement du poids, d'ou l'interet de ne pas petit-dejeuner) !

Tant pis, le lever de soleil etait deja tres beau a la hauteur atteinte et cela nous a permis de rencontrer (aussi) quelques singes voleurs bien decides a manger notre paquet de biscuits ! (finalement necessaires puisque pas de porteurs...).




Celine et Kim

2 commentaires:

Thibaut a dit…

EXCELLENT!!! j'en redemande!!! :-) quel superbe dépaysement de lire vos récits de voyages et leurs petits détails croustillants depuis mon bureau asseptisé de la Défense! CONTINUEEEEEEEEZZ!
Bonne aventure.

Thibaut

FAMIBELLE Médhi a dit…

C'est vraiment top, ça fait réver.
Juste une chose qui parait un peu débile, Kim est ce que tu peux tagger tes photos avec leurs coordonnées GPS, comme on peut suivre votre parcours sur Google Earth.
Cheers !