lundi 13 août 2007

# 68 - KUALA LUMPUR - Deux joyaux dans le ciel malais



# 68 – KUALA LUMPUR – 14 août 2007 - Deux joyaux dans le ciel malais

En à peine deux heures d’avion depuis Bangkok, nous voilà plongés dans un nouvel univers. Car si nous sommes toujours en Asie du Sud-Est, la Malaisie est bien différente des pays que nous avons traversés jusqu’à lors, et ce à plusieurs points de vue.



Historique tout d’abord avec la colonisation britannique qui a pris fin il y a tout juste 50 ans cette année ; religieux ensuite puisqu’il s’agit du seul pays musulman de notre périple ; économique enfin, la manne pétrolière permettant au pays d’accéder à un niveau de développement bien supérieur à celui de ses voisins.



Kuala Lumpur est indiscutablement une capitale étonnante.


Tout d’abord par ses célèbres et incontournables Twin Towers (les Tours Petronas, du nom de la Compagnie pétrolière nationale). Fascinés par cette architecture alliant à la fois art islamique et futurisme, nous ne pouvons nous empêcher de les contempler, ce qui n’est finalement pas si compliqué puisqu’on peut les apercevoir où que l’on soit dans la ville.

C’est toutefois de nuit que nous les préférons lorsque, éclairées, elles brillent tels deux joyaux dans le ciel malais.

Amoureux des points de vue (nous ne tenons pas de comptabilité exacte des marches déjà gravies depuis notre départ mais nous avons déjà dû grimper quelques km vers le ciel…) nous avons naturellement entrepris de monter dans les tours.




Si l’avantage conféré par le modernisme est bien évidemment que ce genre d’ascension se fait par un ascenseur ultra-rapide, il y a tout de même une étape de taille à franchir : obtenir le ticket, précieux sésame, donnant accès au double pont (le plus haut du monde) reliant les deux tours.




Et cela n’est pas si facile car chaque jour n’est distribué qu’un nombre limité de ces tickets (ils sont gratuits, si si, ça existe). Il faut donc faire la queue de bon matin, en tout cas avant 8h30 (heure d’ouverture du guichet) pour espérer pouvoir monter pendant la journée.



Bien que l’heure de passage soit normalement communiquée, une certaine latitude permet de la choisir parmi les créneaux disponibles. Pour notre part, nous faisons partie des dernières personnes sur les quelques 1400 acceptées à rejoindre la salle d’attente en ce dimanche matin et, après une bonne heure d’attente, à tournicoter dans tous les sens comme dans un parc d’attraction, nous obtenons finalement nos tickets.




Conclusion : venir tôt !


Au terme de 40 secondes d’ascension et du haut du 41ème étage (sur 88), la vue est comme on l’imagine, fantastique.


Etre entouré de ciel des deux côtés du couloir suspendu au-dessus du vide est décidément une attraction à ne pas louper ! Pour les inconditionnels des points de vue (comme Kim pour ne pas le nommer), vous pouvez aussi diriger vos pas vers la Tour de la Communication qui permet d’avoir un joli panorama à 360° sur Kuala Lumpur.



Revenons-en donc au côté étonnant de cette ville un peu futuriste. En effet, alors que les buildings modernes semblent pousser comme des champignons, le passé et la tradition sont toujours bel et bien présents.









Ainsi est-il possible de se promener dans ce que l’on peut appeler le village, un quartier de KL situé non loin des tours, et dans lequel on peut encore trouver – au détour des ruelles – de petites maisons de bois colorées traditionnelles.








Comme c’est surprenant de se retrouver dans ces petites rues fleuries où les habitants répondent à vos salutations avec un grand sourire, ce qui est loin d’être le cas dans les centres commerciaux où nous avons cédé à quelque nécessaire shopping.





Au cœur de la ville, les bâtiments coloniaux et historiques nous rappellent combien le commerce et les échanges avec de lointaines contrées (Inde, Moyent-Orient, Chine, Europe) ne datent pas d’hier, expliquant ainsi le brassage culturel et de population qui frappe dès le premier coup d’oeil.



Ainsi la gare ferroviaire, dans laquelle s’arrête parfois l’Orient express reliant Singapour à Bangkok, a des faux airs de palais indien.


Les petites échoppes chinoises multicolores coincées entre les immeubles modernes donnent, quant à elles, une touche de gaieté à la ville. Les constructions d’inspiration moghole nous ramènent à l’époque des Sultans…








Les édifices religieux ne sont pas en reste, les mosquées, pour certaine très récentes, côtoyant les temples chinois ou hindouistes, ainsi que les églises et cathédrales.




Ce changement de décor et d’atmosphère n’est pas pour nous déplaire. Pourtant, sans le savoir, dans cette ville moderne où nous pouvons retrouver nos habitudes et les gammes de prix (…) parisiennes, nous avons franchi un premier pas vers les destinations occidentales qui nous attendent pour les semaines à venir.






Passage en douceur donc vers un autre monde, tempéré néanmoins par une petite halte dans la ville de Malacca située sur le chemin de Singapour.

Céline et Kim

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel plaisir de voir tes magnifiques photos des tours, Kim, et de nous souvenir de la gentillesse de ces malais qui nous ont accueilli avec un sourire toujours égal dans leur diversité. La modernité et les traditions au pied des tours en joggant, comme dans les quartiers hindous ou chinois.

Anonyme a dit…

Un bon 32 eme anniversaire à mon ami. Que la sagessse acquise au cours de son voyage approche l'addition de la longueur de chacun de ses cheveux!
Et cela va encore progresser !

Un grand bonjour à Celine !

Manfred