lundi 5 novembre 2007

# 92 - ETATS-UNIS : CONCLUSION


# 92 - ETATS-UNIS : CONCLUSION

Notre voyage du 12 octobre au 5 novembre 2007 : Hawaii (O’ahu, Big Island, Kauai), San Francisco et New-York.

Après avoir vu un très petit échantillon des Etats-Unis à travers deux des principales villes de la côte Ouest et de la Côte Est, ainsi que ses îles tropicales avec Hawaii, nous retiendrons de ce vaste pays qu’il est le pays des extrêmes et des paradoxes, plus que tout autre.

Les restaurants gourmets ainsi que les produits alimentaires les plus fins y côtoient les pillules ´muscles´ exhibees fierement dans de larges vitrines. Les vins californiens – adossés pour certains aux grands noms viticoles français – les plus fins y côtoient certains cafés sans saveur encore servis au litre. La vivacité de « L’American dream » pour un grand nombre d’immigrés et de candidats à l’immigration y côtoie un durcissement sans cesse croissant de l’acceptation de nouveaux entrants. Les libertés de parole, de pensée et de la presse y côtoient une législation contraignante et pléthorique. La population la plus ouverte d’esprit y côtoie des résidents pleins d’a priori et au sens critique ténu envers leur Administration. Le côté extraverti et une réelle liberté des mœurs comme avec la lesbian & homosexual Church de San-Francisco y cotoient le puritanisme américain le plus classique. Le prix nobel de la paix de Al Gore et les revendications environnementales d’une partie de la population y côtoient les 4x4 les plus imposants au monde, dotés de V8 assoiffés d’un carburant au prix non dissuasif (deux fois moins cher qu’en France). Enfin, l’excellent sens du service, toujours mis en avant, y côtoie désormais un service minimaliste induit par la course à la réduction des coûts, notamment, dans le transport aérien.
De pays phare et leader du vingtième siècle, on peut se demander dans quelle mesure les Etats-Unis ne sont pas en train de se faire distancer, notamment par les pays asiatiques, dans un certain nombre de domaines. Il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui tout y semble toujours possible, plus que partout ailleurs, et la réussite - au sens occidental du terme - accessible à tout un chacun pourvu qu’il fasse preuve de volonté et de détermination.
Un modèle que beaucoup tentent de suivre ou, au contraire, critiquent ouvertement. En tout cas un modèle en tant que tel. Et qui ne saurait laisser indifférent.

Les sites à ne pas louper pour un touriste (classés par ordre chronologique) :
- Le coucher du soleil et la contemplation céleste sur le Mauna Kea (Big Island),
- L’incroyable promenade dans la vallée encaissée de Waipio (Big Island)
- L’intéressant parcours dans le parc volcanique de Big Island
- La découverte de la Na Pa Li coast et la marche autour de la vallée de (Kauai)
- La vue incroyable sur le canyon de Waimea (Kauai)
- Le charme du Golden Gate bridge, des maisons victoriennes et du cable car de San Francisco,
- Le gigantisme et la démesure de la ville aux gratte-ciels les plus anciens du monde (New-York).

Transport : Une voiture est indispensable sur les îles de Hawaii. Nous ne le répèterons jamais assez, les transports publics ne sont décidément pas la panacée dans les îles. Attention à la note finale qui, une fois les taxes et les assurances incluses, peut se révéler plus que salée par rapport au devis initial. A San Francisco le réseau de transports en commun (bus, métro, cable-car) est très efficace, contrairement aux autres villes de la côte Ouest d’après ce qu’on nous en a dit ; à New-York, lorsque ceux-ci s’avèrent insuffisants, les fameux taxis jaunes sont là pour vous servir à toute heure du jour et de la nuit. Pour parcourir les distances gigantesques sur le continent, l’avion semble le plus approprié sauf si vous ambitionnez de faire un tour du monde des Etats-Unis.

Logement : Comme dans tout pays développé l’hébergement est cher. Cependant, avec un taux de change favorable (merci l’EURO fort à 1,45 USD pour 1 EUR), il est possible de trouver une chambre à très bon rapport qualité-prix. Sur les îles d’Hawaii, nul besoin de fréquenter les grandes chaînes internationales, les Bed & Breakfast pourront combler tous vos désirs.

Restaurant : Là c’est très très variable… Nous en avons déjà parlé à maintes reprises, ce n’est pas pour cela que vous viendrez aux Etats-Unis. Quoi que. Nous avons goûté les meilleurs burgers de notre vie sur l’île de Kauai (et ce n’était pas dans une chaîne de fast-food), nous avons dégusté une délicieuse cuisine asiatique à San Francisco (bien plus variée que celle proposée en France), et eu quelques bonnes surprises culinaires à New-York.

Langues : Where is Brian ? Brian is in the kitchen ! (Pour ceux qui apprécient l’humour de Gad Elmaleh). Et oui, ici, tout le monde parle anglais… enfin, américain.

Modes de paiement : Ici c’est le règne de la carte bleue ! Vous n’aurez donc aucun problème à retirer de l’argent ou à payer directement avec votre carte. Attention néanmoins aux Distributeurs Automatiques de Billets qui peuvent prélever une commission lors du retrait ; mieux vaut donc chercher ceux qui ne vous chargent pas de frais en plus de ceux de votre propre banque. A noter que les Travellers chèques libellés en USD peuvent être très utiles pour faire des retraits en cash, mais aussi en tant que moyen de paiement auprès des hôtels ou restaurants qui les acceptent pratiquement tous.

Bagages & lessive : Les Bed & Breakfast et hôtels proposent en général des services de laverie ; sinon les laveries automatiques sont également faciles à trouver.


Notre prochaine étape : le Guatemala

Céline et Kim

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