samedi 24 novembre 2007

# 98 – GUATEMALA : CONCLUSION



# 98 – GUATEMALA : CONCLUSION

Notre voyage du 5 au 24 novembre 2007 : Guatemala city, Antigua, le lac Atitlan (San Marco de la Laguna, San Pedro, Panajachel), Chichicastenango, Rio Dulce, Livingston, Tikal, Flores et Melchor de Mencos.

Indéniablement, les couleurs guatémaltèques nous en ont mis plein les yeux. Des vêtements à l’artisanat, des maisons aux couchers de soleil, de la lave en fusion à la forêt tropicale, des oiseaux aux fruits et légumes, c’est une véritable symphonie de couleurs vives et variées qui s’est offerte à nos yeux. Avec l’Inde, c’est le deuxième pays qui nous séduit par son côté coloré.




La nature aussi nous a beaucoup étonnés par sa variété et sa beauté : volcans majestueux, vastes lacs, mer des Caraïbes, forêt tropicale incroyablement peuplée, jolies routes de montagne… Il y a beaucoup à faire et à voir.




Surtout que l’Histoire se rappelle aussi à nous. Celle des Mayas, bien entendu, le site de Tikal étant l’un des sites majeurs à visiter pour mieux connaître la culture maya. Mais aussi la conquête espagnole avec les villes coloniales et la culture hispanique omniprésente aujourd’hui, ne serait-ce que par la langue.




Premier pays d’Amérique Centrale que nous visitons, le Guatemala est assurément une destination de choix pour découvrir cette région et sa population, le tourisme n’étant pas encore de masse.

Les sites à ne pas louper pour un touriste (classés par ordre chronologique) :
- Antigua pour le charme de ses maisons coloniales multicolores et son ambiance décontractée,
- Le lac Atitlan pour son côté tantôt zen et reposant, tantôt festif,
- Chichicastenango pour son marché qui, malgré la présence des touristes, permet de découvrir la vie locale,
- Tikal pour son parfait équilibre entre Nature sauvage et Histoire maya.


Transport : C’est indéniablement le plus gros problème au Guatemala. Tout d’abord les routes sont peu nombreuses et en assez mauvais état ; les trajets sont donc longs et fatigants. Ensuite, les lignes de bus publiques (notamment les « chicken bus ») ne sont pas très développées en ce qui concerne les longs parcours. De nombreux changements sont donc souvent nécessaires pour rejoindre une ville située à une centaine de kilomètres seulement. Patience et courage sont donc les maîtres-mots. Pour certaines liaisons, il est possible de prendre des bus Pullman qui peuvent contraindre à passer par la capitale. Plus chers, ils ne garantissent cependant pas de place assise lorsqu’on achète le billet. Enfin, il existe des systèmes de minibus destinés aux touristes et qui permettent de rallier certaines villes du pays, mais les tarifs sont alors assez prohibitifs, s’élevant à plusieurs dizaines de USD pour un trajet. En fait, il est important de faire le tour des agences de voyages lorsqu’on achète un billet de bus, les prix pouvant varier du simple au quadruple ! A noter que c’est le premier pays où nous notons de tels écarts. A titre d’exemple le trajet Panajachel-Rio Dulce peut être proposé à 17 USD tout comme à 67 USD. Peut-être la prestation diffère-t-elle légèrement, mais il est peu probable qu’un tel écart soit réellement justifié. En conclusion, il faut faire jouer la concurrence et ne surtout pas prendre pour argent comptant les discours bien rodés des agences pour expliquer leurs tarifs.


Insécurité : Plusieurs personnes, touristes de passage ou étrangers vivant sur place, nous ont dit que le Guatemala est le deuxième pays le plus dangereux de la zone, après Haiti. Il faut relativiser cette information car nous n’avons personnellement à déplorer aucun incident. Si insécurité il y a, elle ne se voit qu’à travers l’existence de barbelés au-dessus de certains murs et de gardes postés devant les banques, certains restaurants ou boutiques. Sur la route, il y a apparemment quelques vols et les touristes ne semblent pas particulièrement visés. En conclusion, le Guatemala est un beau pays qu’il serait dommage de ne pas visiter ; il revient à chacun de rester prudent et vigilant.

Logement : On peut trouver des logements très corrects pour des prix, en général, tout aussi corrects. Dans l’ensemble les tarifs proposés restent cependant supérieurs à ceux de la zone asiatique. On a ainsi pour un prix un peu supérieur une salle de bain commune. Pour ce qui est des douches en tant que telles, elles sont rarement satisfaisantes ; soit l’eau ne coule pas vraiment, soit le curieux système de chauffage placé directement au-dessus du pommeau ne fonctionne pas très bien. Armez-vous donc de courage dans certain cas…



Restaurant : Dans l’ensemble la cuisine est proche de celle du Mexique (nous constaterons par la suite qu’elle est cependant un peu moins fine) et l’on retrouve largement les tortillas, le guacamole, les burritos, les nachos, etc… Le ceviche péruvien (poisson ou crevettes marinés dans le jus de citron et accompagnés de tomates et d’oignons) se consomme également largement. La viande grillée (à la plancha) est aussi très commune, qu’il s’agisse de poulet ou de bœuf, de même que le poisson. Enfin, les œufs et les haricots rouges sont incontournables dans la région. C’est donc une cuisine plutôt variée et qui permet de se régaler, surtout lorsqu’on l’accompagne de vin chilien !


Langues : Changement de programme ! Nous sommes passés à l’Espagnol (El Castillano pour être précis) qui est parlé par tout le monde, même si 22 dialectes locaux subsistent. A noter que peu de gens finalement parlent l’Anglais.

Modes de paiement : Il est possible de trouver des distributeurs de billets dans les villes touristiques, mais les dépenses se font plutôt en cash.



Bagages & lessive : Les bagages à roulettes ne sont pas toujours une bonne option sur les pavés des rues coloniales mais il est tout de même possible de s’en sortir ! A noter qu’il est fréquent qu’ils soient placés sur le toit des véhicules durant les transports. Pour ce qui est de la lessive, il est toujours facile de donner son linge à la « lavanderia », et ce pour un prix très raisonnable.




Notre prochaine étape : dernier pays (et oui, déjà) de notre périple, le Mexique.

Céline et Kim


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